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CDJP Ruhengeli: “ŒUVRONS POUR LE DIALOGUE ENTRE GENERATIONS, LA PROMOTION DE L’EDUCATION ET DE L’AMOUR DU TRAVAIL”

Dimanche, le 20 février 2022, la Commission paroissiale de Justice et Paix de la Paroisse de Runaba a clôturé la semaine de justice et paix, édition 2022. Les cérémonies ont coïncidé avec la célébration de la journée mondiale de la paix, célébré normalement le 1er janvier. Elles ont commencé par une messe d’action de grâce, célébrée dans l’Eglise de la Centrale de Rusasa et officiée par l’Abbé Jean Bosco MUNEZA, Curé de la Paroisse et Aumônier de la Commission Paroissiale de Justice et Paix.

Cette semaine a été marquée par différentes activités à travers les cinq centrales de la paroisse. Nous pouvons évoquer notamment les débats sur le fonctionnement des organes de la Commission Justice et Paix, les débats sur le message du Pape François pour la journée mondiale de la paix célébrée pour la 55ème fois le 1er janvier 2022. Les débats ont été animés par l’Abbé Jean Bosco MUNEZA, le Président de la CPJP Runaba, les animateurs paroissiaux de la Commission Justice et Paix et le Coordinateur de la CDJP Ruhengeri. Plus de 400 personnes, hommes, femmes et jeunes ont participé à ces débats.

Concernant les échanges sur le message du Pape François à l’occasion de la Journée mondiale de la Paix, les facilitateurs ont rappelé que dans la culture rwandaise le dialogue entre adultes et enfants est d’une grande importance. Selon la culture rwandaise, “celui qui n’a pas eu l’occasion de dialoguer avec son père n’a pas la possibilité de savoir ce que son grand-père a dit.” Ceci traduit que c’est en échangeant que les adultes transmettent aux jeunes et aux enfants la culture et les coutumes.  Les enfants apprennent à respecter les adultes. Les parents leur apprennent également les tabous à éviter. Dans le temps, les enfants cultivaient pour leurs parents et lors de la récolte, ils veillaient à offrir à leurs parents les premiers fruits de leur production. Les parents s’occupaient de l’éducation de leurs enfants, et à leur tour, les enfants prenaient soin de leurs parents arrivés à l’âge avancé. Ils ont alors rappelé aux parents de manifester de l’affection à leurs enfants, ceci apprendra aux enfants de s’attacher à leurs parents quand ils vont vieillir.

Parlant de l’éducation des enfants, les facilitateurs ont indiqué que c’est l’intelligence qui distingue l’homme des autres espèces animales. L’homme est en effet, un animal doué de l’intelligence. Il ne suffit donc pas de nourrir l’enfant, de l’habiller et de lui procurer un milieu sain car même les animaux doivent être bien nourris et bénéficier des soins corporels. Pour son développement intégral et en particulier son développement tant physique, intellectuel, psychologique et social, l’enfant a besoin d’être amené à l’ecole. L’école est en effet, la clé du bon développement cognitif, psychologique et social de l’enfant. L’enseignement et l’éducation reçu à l’école permettent à l’enfant d’être utile à lui-même mais aussi d’être utile à l’Eglise et au pays. Les facilitateurs ont alors invité les parents à faire le suivi de la scolarité de leurs enfants, en collaborant avec leurs éducateurs à l’école. Ils ont imploré les parents dont les enfants ont abandonné l’école à les y ramener.  Ils ont insisté sur la participation plus active des parents aux réunions des parents organisés par les directions des écoles. Ces réunions constituent un cadre d’échanges sur l’éducation et le développement de leurs enfants. Evoquant le travail, les facilitateurs ont démontré qu’il est important de travailler pour l’amélioration de notre monde et notre bien-être. Ils ont dit que sans travail, il n’y a pas de vie. En effet, comme le disent les français, le travail ennoblit l’homme. Ils ont souligné que le repos est également important. Les facilitateurs ont insisté néanmoins que le travail doit venir en premier lieu alors que les loisirs et le partage viennent à la fin du travail. Les facilitateurs ont exhorté les participants aux débats en général et en particulier les hommes à s’abstenir de passer leurs matinées dans les bistrots ou de laisser leurs femmes travailler seules dans les champs. Ils ont encouragé les hommes à s’attacher au travail. Ils ont également exhorté les participants à éviter de gaspiller leurs produits agricoles et plutôt faire une gestion saine de leurs avoirs.

D’autres débats ont porté sur les organes de la Commission Justice et Paix aux différents niveaux et leurs responsabilités. Les facilitateurs ont encouragé les membres de la Commission Paroissiale Justice et Paix à exercer soigneusement leurs fonctions, car la Commission Justice et Paix est l’un des piliers de la mission de l’Église. Ce sont eux qui animent et conscientisent les membres de la communauté à améliorer leurs vies et leurs relations. En tant qu’œil et phare de la société, ils éveillent les membres de la communauté à vivre vraiment comme des êtres humains créés à l’image de Dieu, connaissant et respectant leurs droits et responsabilités. Ils concourent à réconcilier ceux qui sont en conflit, défendre les droits des vulnérables opprimés, tendre la main et réconforter ceux qui souffrent du manque de paix.

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