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Réponse Chrétienne pour Lutter Contre La Violence Domestique et les Abus contre les Femmes au Rwanda

Ce projet est la phase II du plan stratégique : « La paix dans la famille rwandaise 2019-2022 » partagé par les Églises catholique et anglicane du Rwanda. La cible directe de ce projet comprend 270 survivants de GBV dont 60 filles et garçons qui ont abandonné l’école et 210 élèves. Les bénéficiaires ont été assistés à travers un réseau opérationnel composé de 150 membres dont des représentants communautaires dont les agents des centres de santé, des conseils de femmes, des comités anti-GBV, des comités villageois, des comités d’unions de mères et pères, des couples modèles, etc. enseignants, directeurs, pasteurs, prêtres et responsables aux niveaux de cellule et de secteur. Le projet a démarré en Décembre 2020 et devrait durer 12 mois. Il est mis en œuvre dans 6 communautés interconfessionnelles à travers les paroisses catholiques et anglicanes de la ville de Kigali, dans les provinces du Nord et du Sud. A Kigali, les paroisses de la zone d’intervention comprennent : la paroisse catholique de Saint Pierre de Cyahafi, la paroisse catholique de Gishaka et la paroisse anglicane de Rutunga ; dans la Province Nord, les paroisses participantes sont : la paroisse catholique de Mutete et la paroisse anglicane de Gaseke ; dans la province sud, les paroisses participantes sont : la paroisse catholique de Ngoma et la paroisse cathédrale anglicane de Butare.

En ce qui concerne les Eglises, il convient de noter une collaboration forte et franche entre anglicans et catholiques. Dans cette collaboration, il y a un enrichissement mutuel par lequel, en tant que catholiques, nous apprenons des anglicans à faire des entrepreneurs chrétiens parce qu’ils ont vraiment progressé dans ce domaine. Pour eux, ils ont appris de nous les structures de l’Eglise qui vont de la Conférence Episcopale aux Petites Communautés Chrétiennes. Ce dernier a vraiment impressionné les anglicans.

Du côté des bénéficiaires, un réseau de 150 animateurs communautaires a été créé pour promouvoir les activités anti-GBV dans leurs communautés respectives, que ce soit dans les écoles, les centres de santé, les villages, les églises et les entités administratives locales. Comme réalisations des animateurs, 80 familles en conflit ont été aidées et vivent désormais en harmonie. Parmi les abandons scolaires dus aux GBV, 37 enfants sont retournés à l’école. En outre, 60 personnes en décrochage scolaire victimes de GBV ont reçu des conseils et ont reçu une aide financière pour démarrer des activités génératrices de revenus par le biais de groupes d’entraide. Pour les groupes d’entraide, 6 ont été créés (2 par zone) et chacun est composé de 10 personnes. Dans les groupes d’entraide, à Gishaka, Rutunga et Cyahafi, ils sont dans le commerce de détail de l’horticulture, des produits agricoles et de l’élevage de poulets et de lapins. A Mutete, ils achètent des chèvres qu’ils partagent par rotation ; à Gaseke, quelqu’un fabrique des matériaux d’emballage tandis que d’autres font du petit commerce de produits horticoles. A l’EAR Butare, ils ont démarré un SILC et à Ngoma, ils sont dans l’élevage de volailles et de lapins.

Les animateurs communautaires ont mené d’autres initiatives telles que la préparation des fiancés, le soutien aux jeunes couples, le soutien aux jeunes et la création de clubs anti-GBV dans les écoles. Ce projet a en effet laissé sa marque dans son domaine d’intervention et nous espérons que la démarche franchie contribuera à la réduction et à la prévention des violences faites aux femmes.

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